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lundi 18 juillet 2011

Ancient China the 'Warring States Period' (453-221 BC)

It is impossible to develop on the 'warring kingdoms' era  (or China's way of warfare) without mentionning Sun Tzu, the legendary author of the famous 'art of war' which inspired so many generals throughout History (especially the japanese army of the twentieth century and Mao Tse Tung, as he claimed it himself).

In his treaty, Sun Tzu (considered as a mythic character) teach the reader about how to lead an army, when to fight or not, how to fight according to the type of terrain, what must be the traits of a good general...but more importantly, he gives an insight of the Chinese way of warfare as it was in his times : 

A 'Chinese' (at that time China wasn't united in one country but was divided into many little kingdoms, like 18th century Germany) army fielded about 100 000 men, relying mostly on bowmen and crossbowmen (however used in China since the fifth century BC, the crossbow wasn't known in Europe before the Middle Ages) but also on heavy infantry to form the backbone (or center) of any army, while light cavalry and light infantry would occupy the flanks (or wings) but this pattern could be reversed, as the Chinese didn't think like in the Western world in terms of 'center' and 'wings'.         For them, there was an 'impact force' (composed of heavy infantry units supported by the missile units) and a 'mobile force' (the light cavalry, obviously) which could switch positions according to the situation. 

Chinese conception of warfare was one of constant changes in tactics, and that's why there were so many great generals at that time. An army was compared to the sea : smashing everything which would be on its path, it would avoid the big rocks. On the field the ideal was to find the perfect sape, to anticipate the ennemy's moves while hiding yours, and it's very likeky that generals used on the battlefield the geometrical shapes that could be found in the Tao.
The 'Warring States'
This amazing way of considering warfare, which triggers our imagination by thinking war as a real art (like painting or drawing) and which definitely brought warfare at its esthetic climax (even the Romans, with their legendary maniples didn't have such a flexibility of mind in battle and Hannibal, considered as one of the greatest, if not the greatest, tacticians of the ancient times, only really innovated once : he won most of his battles against the Romans by essentially envelopping them, only opting for a different pattern as compared to the 'traditionnal' one at Cannes) while Chinese generals kept changing their tactics. Even if not always applied to the battlefield that was at least the ideal. To finish with, anyone who would be interested in ancient Chinese warfare (or in warfare in general) should watch one of the best movies dealing with this period : John Woo's The Three kingdoms, and of course read Sun Tzu's Art of War.

Ancient Assyria, the first regular army

If at the beginning of its history (2100 BC) the Assyrian empire only possessed an army of mere peasants pikemen, it quickly gained global supremacy in warfare thanks to two great innovations in weaponry : the use of the horse (war chariots) and of the iron (swords) combinated with a newly born administration (each warrior received a wage, specific buildings were created to store weapons, horses and food...). It gave to the Assyrian army two great advantages over the other powers (9th century BC) : a professionnal army (well trained, it would fight far better than levied peasants)  and in terms of technology (iron was more effective than bronze). This army relied upon a strong infantry as a backbone, and on chariots to protect its flanks. Very deadly in plain, it found itself also fairly good in uneven terrains (even if its chariots were uneffiicient in these conditions). More over, the Assyrians were fine siege crafters (they knew how to build towers, battering rams, engines able to throw burning materials on the walls...)

dimanche 5 juin 2011

le XVIe siècle, entre guerre navale en Méditérannée et guerre navale sur l'océan

Bataille de Lépante (1571)
the Golden Hind, vaisseau-amiral du célèbre capitaine Francis Drake, commandant la flotte anglaise face à l'"Invincible armada"                                                                                                                     
Le XVIe siècle marque une rupture dans la manière de faire la guerre sur mer. Depuis l'Antiquité celle-ci n'avait guère changée : il s'agissait toujours d'un affrontement entre bateaux propulsés par des rameurs cherchant à se couler et à s'aborder, la galère étant la "reine des batailles". C'est ainsi que fut remporter la bataille de Lépante (1571), comme l'avait était celle d'Actium (31 av J.C) ou encore de Salamine (480 av J.C) avec comme seule modification l'utilisation de canons (apparut au XIVe siècle, ils étaient simplement placés sur le pont). 

L'Angleterre, dont la flotte (crée par Henri VIII) était surtout composée de grands navires marchands taillés pour voguer sur l'Océan, avait décider de placer les canons directement "dans" la coque (ces grands navires n'étant pas à rames, l'intérieur de la coque était libre pour que l'on y disposât des canons) avec des orifices creusés dans celle-ci (appelés "sabords" ceux-ci pouvaient s'ouvrir et se fermer). Ce changement s'accompagnait d'une autre manière de "penser" la guerre sur mer : il ne s'agissait plus de s'approcher des navires adverses pour les aborder mais bien au contraire de les tenir à distance sous le feu des canons. 

C'est ce qui se passa lors de la tentative d'invasion de l' "Invincible armada" (1588) espagnole : les navires espagnols, qui cherchèrent comme à Lépante à s'approcher au plus près des navires anglais pour les aborder furent sévèrement touchés par ceux-ci qui se tinrent à distance (à portée de canons). Il y a bien un lien entre la géographie et l'histoire militaire d'un lieu puisque dans ce cas précis c'est sa position insulaire et le non-accès direct à la Méditerranée, qui, combinés avec le fait qu'elle soit le mieux placée pour commercer avec les Amériques, ont poussé l'Angleterre à construire une flotte de haute mer quand les autres puissances conservaient des flottes taillées pour la guerre en Méditerranée. 

Il ne faut pas chercher l'explication de la défaite de l'"Invincible Armada" dans un quelconque retard sur le plan militaire mais s'interroger sur les choix stratégiques des belligérants : le fait que les Espagnols étaient encore tournés vers la Méditerranée quand les Anglais avaient forgé leur puissance grâce à l'Océan s'est avéré déterminant. 

Certes l'Espagne possédant de nombreuses possessions dans les Amériques, une flotte capable de voguer sur l'Océan aurait pu sembler opportune, mais l'héritage de Charles Quint, et les diverses dynasties espagnoles établies sur les bords de la Méditerranée expliquent que l'Espagne se soit alors concentré sur le maintien de sa flotte taillée pour la Méditerranée. 

samedi 8 janvier 2011

le carré d'infanterie du XVIIIe siècle


Au XVIIIe siècle la formation la plus couramment adoptée par l'infanterie devient le carré, dont les plus célèbres exemples sont le carré formé par les highlanders de l'armée britannique (qui connut son heure de gloire au temps des guerres napoléoniennes (début du XIXe)), le carré français et le carré prussien. La formation en carré consistait pour l'infanterie a former un carré, les fusils pointés vers l'extérieur, le centre étant laissé vide. L'objectif était de contrer les charges de cavalerie toujours aussi meurtrières pour des unités à pied. Cette formation était aussi très utile en cas d'encerclement. 

Très efficace donc contre des unités mobiles, le carré était cependant particulièrement exposé face à l'artillerie, et les exemples de carrés détruits à coups de canons ne manquent pas (les Prussiens et les Autrichiens s'ingénièrent à se piéger l'un l'autre de cette manière lors des guerres qui les opposèrent durant ce siècle). 

Pour faire simple disons que le carré est une amélioration de la phalange, puisque contrairement à celle-ci, aucun côté n'est à découvert (dans le cas de la phalange le côté droit et l'arrière ne sont pas protégés). 

Cependant, il arriva que ce carré fut disloqué par une charge de cavalerie : le cas le plus célèbre reste celui du carré français disloqué par la cavalerie britannique lors d'une bataille de la campagne d'Espagne de Napoléon. Mais Murat et ses cavaliers étaient réputés pour ce genre d'exploits. D'ailleurs Napoléon déplora l'absence de Murat à Waterloo, A en croire ce que rapporte Las Cases,     il aurait affirmé : "Il nous eût valu peut-être la victoire, car que nous fallait-il dans certains moments de la journée ? enfoncer trois ou quatre carrés anglais ; or Murat était admirable pour une telle besogne ; il était précisément l’homme de la chose. "